Fabrice BEAUR pour PCN-Info / 2015 01 24 /
Avec Correspondances au Donbass – PCN-SPO – lucmichel.net /
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Rappelons les faits !
Car une propagande à la Goebbels, qui érige le mediamensonge en vérité, est propagée sur tous les médias de l’OTAN et par les USA et les politiciens atlantistes qui veut faire croire à l’opinion publique mondiale que l’agressé est l’agresseur. Rappelons donc que la sale guerre au Donbass a été lancée par la Junte de Kiev contre son propre peuple, qualifié de « terroristes ». Et que l’offensive de la DNR et de la LNR est en fait une contre-offensive lancée en réponse à l’offensive de Kiev amorcée il y a cinq jours et mise en échec
LA CONTRE-OFFENSIVE DES REPUBLIQUES DU DONBASS
Après la reprise (et l’échec) de l’offensive ouverte et générale des forces armées de la Junte de Kiev contre les républiques populaires de Donetsk et Lugansk sur toute la ligne de front Nord, c’est donc au tour des forces armées de Novorossiya de passer à la contre-offensive.
En République populaire de Lugansk (LNR), c’est avec des petites batailles que les milices populaires reprennent un par un les « block-postes » pour revenir sur les zones perdues précédemment et en acquérir de nouvelles le long des routes stratégiques autour de la ville de Lugansk.
En République populaire de Donetsk (DNR), c’est une large contre-offensive qui a commencé depuis plusieurs jours sur trois Fronts différents. Autour de l’aéroport de Donetsk, plus au nord autour de la ville de Gorlovka et depuis ce samedi à Mariupol.
A cela, nous devons ajouter une attaque des forces novorusses conjointes de la DNR et de la LNR pour former une poche – un chaudron – autour de la ville stratégique de Debaltsevo où se concentre un nombre très important de forces ukrainiennes (zone se situant à mi-chemin entre les villes de Donetsk et de Lugansk). A l’heure où j’écris ces lignes, cette opération est en cours. Rien n’est encore joué mais si la nasse se referme alors l’armée ukrainienne aura à faire face à un nouveau Ilovaïsk.
POURQUOI CETTE CONTRE-OFFENSIVE MAINTENANT ?
Pourquoi les forces républicaines du Donbass sont-elles enfin passées à la contre-offensive aujourd’hui et non point avant ?
Pour plusieurs raisons :
* L’offensive de Kiev des derniers jours était bien plus puissante que les précédentes. Les accrochages plus violents et surtout le redémarrage de la campagne de bombardement massif des villes et tout particulièrement de Donetsk avec ces dizaines de civils assassinés dans les bus, sur les marchés … simplement en pleine rue. Ce que dissimulent les médias de l’OTAN, osant même accuser les forces du Donbass !
La DNR ne pouvait pas ne pas réagir. Il faut éloigner la ligne de front pour au moins supprimer le risque des bombardements criminels de l’artillerie ukrainienne.
* Les républicains du Donbass ont été plus que patients face à la duperie constante de la Junte de Kiev qui faisait traîner les « négociations », en plus des provocations armées incessantes, pour mieux renforcer ses troupes armées en vue de la reprise de l’agression contre les populations civiles de la Novorossiya déjà libérées.
Alexander Zakharchenko, Président de la DNR, a d’ailleurs déclaré qu’il « ne voulait plus entendre parler de cessez le feu ». La parole de Kiev ne valant pas plus qu’un chocolat Rochen avarié du criminel de guerre Porochenko.
* Mais la raison stratégique profonde de la contre-offensive des forces armées novorusses est aussi une anticipation sur les plans ukrainiens qui étaient selon toute vraisemblance d’engager une offensive massive maximale fin février-début mars une fois la réorganisation et le réarmement de ses troupes effectués. Kiev mobilise actuellement 50.000 hommes supplémentaires. Certainement pas pour respecter un quelconque cessez le feu !
Pour toutes ces raisons, le Donbass se devait de réagir afin d’être en meilleure position avant ce qui devait être la GUERRE TOTALE DE LA JUNTE DE KIEV des prochaines semaines.
Car, il ne faut pas se leurrer, les forces armées de Novorossiya ne sont pas aussi nombreuses que celles d’en face. Si ces premières ont l’avantage de la motivation (et de l’honneur) sur les troupes kiévistes, cela n’enlève en rien qu’en face il y a toujours un énorme potentiel matériel. Et plus on gagne de territoire, plus on a besoin d’hommes pour le tenir. Et cette règle s’applique aussi aux forces armées républicaines du Donbass. La force de frappe de la DNR et de la LNR ne correspond pas à sa totalité de volontaires en armes. Là est leur faiblesse.
Donc, les républiques populaires du Donbass ont décidé que « trop c’était trop » et qu’au lieu d’attendre, il fallait prendre les devants.
Les forces armées de la Novorossiya libérée sont donc en contre-offensive depuis plusieurs jours. Le dégagement de Donetsk et de Lugansk, la nasse de Debaltsevo et la libération de la ville portuaire occupée de Mariupol, dernière grande ville du Donbass (qui avait marqué sa volonté d’indépendance lors du référendum d’avril 2014) aux mains de la Junte, tels sont les objectifs en cours.
PERSPECTIVES MILITAIRES
Est-ce que cela veut dire que la bataille finale a commencé ?
Ce serait une erreur de le croire. A la différence d’août de l’année dernière, où la situation se développait rapidement sur le front et où les unités de la milice populaire pouvaient alors manœuvrer librement sur un territoire ouvert, nous sommes dans une situation quelque peu différente aujourd’hui. En effet, les positions des uns et des autres se sont renforcées, installées pourrions-nous dire. Maintenant, nous sommes face à des opérations tactiques visant à l’amélioration globale de la situation sur tous les fronts. En fait, les Forces armées républicaines du Donbass sont dans des opérations défensives en profondeur.
Cela étant dit, en Ukraine tout étant possible, même le pire (enfin le « pire », tout est une question de point de vue), nous pourrions voir une fois encore l’effondrement d’une partie du front ukrainien ici et là et déclencher alors une percée inattendue de la Novorossiya. Impossible à prévoir !
PERSPECTIVES POLITIQUES
Mais la surprise de la situation en Ukraine pourrait provenir de l’Ukraine même. Je m’explique.
Tous les analystes sérieux et les observateurs attentifs de la situation sociale, sécuritaire et militaire en Ukraine noteront que l’agitation règne dans toutes les principales villes :
* à Kiev où le maire incompétent et corrompu Klitschko, le protégé bi-national de la CDU-CSU allemande de Merkel, est de plus en plus contesté,
* à Lvov même (le cœur de la Galicie « nationaliste ukrainienne ») où la tentation autonomiste voir indépendantiste n’est un mystère pour personne,
* à Odessa, la ville martyre du pogrom de la Maison des Syndicats par les fascistes ukrainiens en mai 2014,
* en Transcarpathie où la désobéissance civile est à l’œuvre, etc.
L’instabilité règne partout sauf à … Dnipropetrovsk.
Depuis plusieurs mois, cette ville ukrainienne ne fait pas parler d’elle. Et il y a une raison à cela : Igor Komoloisky. C’est cet oligarque-gouverneur de la région qui la contrôle … et la prépare.
A affronter les troupes républicaines du Donbass ?
Au besoin, s’il devait défendre son « fief ». Non ! La raison est autre. Notre oligarque préféré, qui est sur la liste des criminels dont la Justice russe instruit les faits et gestes criminels, lui se prépare tranquillement pour le prochain coup de poker de la « redistribution des richesses » entre gens du même acabit.
Et pour ce faire, SES bataillons sont aujourd’hui de mieux en mieux équipés, de plus en plus nombreux. Quand viendra le temps où les problèmes financiers et monétaires de l’Etat ukrainien vont éclater et submerger la Junte de Kiev, le jeu s’ouvrira de nouveau et ce sera alors à qui aura les plus gros muscles pour prendre une plus grosse part, voir pour prendre le pouvoir même indirectement. Tel semble le projet du Sieur Komoloisky.
Il n’est pas fantaisiste d’envisager un effondrement au sein même de la Junte de Kiev. Nous pourrions en analyser ses multiples conséquences mais cela n’est pas le sujet du présent article.
2015 ANNEE DECISIVE POUR L’UKRAINE ?
Il se peut donc, et il est à souhaiter, que 2015 soit l’année de la résolution concomitante de la guerre civile ukrainienne (une guerre civile européenne attisée par l’État-voyou nord-américain) et de la catastrophe de la chute vertigineuse des prix du baril du pétrole (fortement préjudiciable pour la Russie) qui à long terme n’est profitable à personne, de quelque camp que ce soit.
2015 pourrait voir le triomphe géopolitique, diplomatique et le redressement financier et économique de la Fédération Russie.
C’est une fois de plus à souhaiter car c’est là l’autre enjeu, si ce n’est le principal (géopolitiquement parlant) : la réussite de l’Union Economique Eurasienne naissante, dont le cœur et le moteur est la Russie.
Si cette SECONDE EUROPE échoue, c’est le combat pour la libération nationale de l’Europe toute entière qui reculera encore de plusieurs années. Nous pourrions même, nous Européens, alors sortir de l’Histoire définitivement … dans la nuit noire de la domination néocoloniale yankee, qui ne tient que par le contrôle politico-militaire de notre Patrie continentale par l’OTAN, son « Generalgouvernement » pour l’Europe occupée (l(UE), et le « parti américain », ces traîtres à la Nation européenne.
La Libération de la Grande Europe passe par la victoire du Donbass !
A bas l’OTAN !
Vive les Républiques populaires de Donetsk et Lugansk !
A bas la Junte fasciste de Kiev !
Vive Novorossiya !
Fabrice BEAUR
https://www.facebook.com/beaur.fabrice
(*) Sur le concept de « Seconde Europe », cfr.
EODE THINK TANK/ GEOPOLITIQUE / THESES SUR LA « SECONDE EUROPE » UNIFIEE PAR MOSCOU
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