YVZ pour EODE Press Office / 2015 03 22/
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Dans une double émission de son GRAND JEU GEOPOLITIQUE (EODE-TV et AFRIQUE MEDIA), sorti en février dernier, Luc MICHEL, précédant une fois de plus l’actualité avec ses « analyses géopolitiques prospectives », expliquait pourquoi les européens comme les africains devaient avoir peur du retour de la Grande-Allemagne de Mme Merkel et de sa politique de grande puissance agressive …
Le grand magazine allemand DER SPIEGEL valide la démonstration et explique avec une couverture choc (Merkel en photomontage au milieu d’officiers nazis sur l’Acropole occupée en 1941) comment les autres européens voient Berlin et ses rêves nostaliques de grandeur issus du IIe Reich (Bismarck et Guillaume II) et du IIIe Reich (Hitler).
« Il ne doit plus jamais y avoir de IVe Reich en Europe » disait déjà en 1965 le grand géopoliticien Jean Thiriart (+1992) …
COMMENT DER SPIEGEL EXPLIQUE SA UNE ?
Les journalistes de Spiegel ont tenté de répondre à la question de pourquoi des parallèles entre les élites politiques de l’Allemagne moderne et du IIIe Reich étaient devenues possibles dans l’espace intellectuel de l’Europe moderne. Selon les auteurs (et Luc MICHEL dans son GRAND JEU), Berlin prétend à un leadership ouvert voire une hégémonie parmi les pays de l’Union européenne (UE) en utilisant des leviers d’influence politique et économique. Un bon exemple est les relations entre l’Allemagne et la Grèce, dont l’avenir dans la zone euro dépend tout d’abord de la politique de crédit de Berlin. Et alors que les Allemands exigent des Grecs qu’ils paient leur facture, ces derniers leur présentent une facture historique: Athènes a récemment demandé à Berlin des compensations importantes pour les dégâts subis lors de la Seconde Guerre mondiale. Ce sont donc ces prétentions grecques qui ont été interprétées par la Une de Spiegel.
Par ailleurs, les auteurs analysent en détails le nouveau leadership de l’Allemagne. « Les Allemands sont de nouveau considérés comme une grande puissance. Mais on peut les considérer comme un hégémon plutôt faible et pas fort sur le continent », conclut Der Spiegel. Qui va évidemment moins loin que Luc MICHEL, qui analyse aussi l’arrivée de Berlin et de sa Bundeswehr en Afrique.
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