Luc MICHEL & Fabrice BEAUR/
En Bref/ 2016 08 29/
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» Qui imagine le général de Gaulle mis en examen ? »
François Fillon a lancé contre Nicolas Sarkozy une charge d’une rare violence. Non content de s’en prendre, comme il le fait souvent, à « ceux qui se comportent comme des vedettes et confondent spectacle et politique », l’ancien Premier ministre a dit haut et fort ce que beaucoup pensent à droite mais en silence : la candidature de Nicolas Sarkozy, encerclé par les affaires, est une anomalie démocratique !
Ambiance à droite !
« Il ne sert à rien de parler d’autorité quand on n’est pas soi-même irréprochable. Qui imagine le général de Gaulle mis en examen ? » s’est ainsi exclamé François Fillon sous les applaudissements de près de 3000 sympathisants, dont le président du Sénat, Gérard Larcher. « Je ne suis pas un clown, je ne fais pas de cinéma ou de théâtre », assure le candidat pour qui l’élection présidentielle est « une aventure grave ». Comprendre, compatible avec une présence au JT de 20 heures dimanche, mais pas avec la pipolitique.
Ce qui ne l’empêche pas de frapper fort contre Sarkozy : « Le président de la République ne devrait pas être un président de faits divers, prenant la parole à tort ou à travers, usurpant la direction du gouvernement, multipliant les petites promesses démagogiques et occupant les rubriques mondaines ». La campagne est à peine lancée que la guerre est déjà déclarée.
Une dernière question ?
Comment les candidatures de Sarkozy et Juppé pourront-elles être validées ?
Parce que pour Sarkozy les jugements sont reportés après les élections. Et Juppé, il a fait ses peines et les délais de prescription sont passés.
C’est du passé d’un point de vue judiciaire. D’un point de vue moral et éthique, tout autre chose !
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