A noter que seul Luc MICHEL en 1994, par un recours victorieux du PCN devant la Cour d’Arbitrage (la Cour constitutionnelle belge d’alors, Recours Michel-Vandersmissen), avait permis la généralisation du vote au Fédéral (Chambre, Sénat, Européennes) à tous les belges de l’étranger !
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Ainsi donc , fin du mois d’août, le gouvernement et les partis politiques se sont penchés sur les élections régionales pour les Belges expatriés Après de longues discussions, il a été décidé que oui, ceux-ci pourraient voter pour celles-ci comme ils le font pour les législatives. Domaine qui intéresse pas mal de Belges qui ont décidé d’aller à l’étranger pour leurs vieux jours.
On estime en gros à 500.000 le nombre de Belges ayant émigré. En mai 2014, 310 712 étaient considérés comme des électeurs potentiels et 120.000 étaient inscrits sur les listes électorales.
Sachant qu’en Belgique les circonscriptions électorales sont provinciales, les 500.000 expats dépassent donc les provinces de Luxembourg (279 000), Brabant Wallon (393.000) et Namur (487 000)… Et si l’on prend cette dernière et s’ils avaient droit à une circonscription bien à eux, ils auraient donc 6 députés…
Cependant, il n’en est rien ! Pour les législatives, la loi dit que ces braves électeurs peuvent voter avec un système aberrant.
En gros, ils sont inscrits sur les listes électorales de la dernière commune de résidence avant qu’ils ne quittent le pays. En d’autres termes, pour pouvoir effectuer leur devoir civique, ils doivent toujours être au courant des engagements politique des candidats de cette commune et ce même après des années.
A noter que seul Luc MICHEL en 1994, par un recours victorieux devant la Cour d’Arbitrage (la Cour constitutonnelle belge d’alors, Recours Michel-Vandersmissen), avait permis la généralisation du vote à tous les belges de l’étranger !
http://www.lalibre.be/debats/opinions/les-belges-vivant-a-l-etranger-des-electeurs-de-seconde-zone-57c7f67635709333b7f70f76