Luc MICHEL pour
LA REPUBLIQUE D’EUROPE/ 2016 12 19/
Les révélations sur le fonctionnement de l’actuelle majorité fédérale (gouvernement Michel I) indiquent clairement une nouvelle étape dans la dissolution du non-état belgicain : le pouvoir véritable n’est plus au gouvernement fédéral mais hors de lui, en Flandre, à la tête de la NVA, le premier parti de la majorité. C’est son président qui dirige et courcircuite les institutions, y imposant sa présence ni légale ni encore moins constitutionnelle. Et le premier ministre francophone – qui a trahit les intérêts de sa communauté pour accéder à son poste – est faible et sans vrai pouvoir …
Le non-état belgicain est en réalité une fédération belgo-flamande, allant vers une forme particulière de confédération : le « confédéralisme à la belgo-flamande » – qui n’a rien à voir avec le « confédéralisme » traditionnel, où des états s’associent – est en fait le stade ultime de la dissolution du non-état issu de la fédéralisation des années 60, c’est un état fédéral en crise où les entités fédérales s’emparent du pouvoir et tendent à rester uni dans une sorte de confédéralisme mou (processus de désunion rampant et non plus d’union). Il y a bien en Belgique deux démocraties divergentes : la flamande et la francophone (Communauté française de Belgique Wallonie-Bruxelles), avec deux réalités politiques, culturelles et ethniques. Et évidemment en raison du poids démographique et économique de la Flandre, le parti dominant, la NVA (nationaliste de droite), domine l’ensemble belgo-flamand et son président (qui a refusé de diriger le gouvernement) est le vrai patron …
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PCN WALLONIE-BRUXELLES
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