#LUC MICHEL’S GEOPOLITICAL DAILY/ LA NOUVELLE GEOPOLITIQUE DU MEXIQUE (II) : COMMENT MOSCOU S’EST INVITEE DANS LA CONFRONTATION ENTRE WASHINGTON ET MEXICO …

LM.GEOPOL - Mexique II russie (2018   07 04) FR (1)

LUC MICHEL (ЛЮК МИШЕЛЬ) & EODE/

Luc MICHEL pour EODE/

Quotidien géopolitique – Geopolitical Daily/

2018 07 04/

La relation Moscou – Mexico s’approfondit au moment où elle s’affaiblit avec Washington.

Ou comment la Russie s’invite dans le contentieux entre le Mexique et les USA de Trump …

* Voir PARTIE I/

LA NOUVELLE GEOPOLITIQUE DU MEXIQUE (I) :

LE NOUVEAU PRESIDENT PRO-RUSSE LÓPEZ OBRADOR VA-T-IL IMPOSER UN TOURNANT GEOPOLITIQUE A MEXICO ?

sur https://www.lucmichel.net/2018/07/03/luc-michels-geopolitical-daily-la-nouvelle-geopolitique-du-mexique-i-le-nouveau-president-pro-russe-lopez-obrador-va-t-il-imposer-un-tournant-geopolitique-a-mexico/

– PARTIE II/

COMMENT LA RUSSIE S’EST INVITEE DANS LE CONTENTIEUX ENTRE LE MEXIQUE ET LES USA DE TRUMP …

«La Russie quadruple ses investissements au Mexique

à une époque où les États-Unis envisagent d’élever des murs »

– Univision (Mexico, 27 janvier 2018).

J’évoquais hier la victoire de Andrés Manuel López Obrador, dit « Andresmanuelovich », le candidat populiste de gauche pro-russe à la Présidentielle mexicaine de dimanche. Nous repartons à nouveau aujourd’hui au Mexique. Pays que l’on évoque généralement pour sa violence, ses narco-traficants, son immigration sauvage vers les USA, et maintenant ses rapports difficiles avec l’Administration Trump. Ce n’est pas de tout ceci qu’il s’agira, mais des relations entre Mexico et Moscou et de l’irruption de la Russie dans la relation américano-mexicaine.

RETOUR SUR UNE VIEILLE TENTATION GÉOPOLITIQUE :

DÉTACHER LE MEXIQUE ET LE RETOURNER COMME UN ADVERSAIRE GÉOPOLITIQUE CONTRE LES USA

Détacher le Mexique et le retourner comme un adversaire géopolitique contre les USA est un vieux rêve des adversaires de l’impérialisme américain (né dès la « Déclaration de Monroe » en 1823) (1). Ceci d’autant plus que le contentieux géopolitique entre Washington et Mexico est lourd : vol et annexion du Texas, de la Californie, de l’Utah, du Nebraska, de la partie ouest du Colorado, du Nouveau Mexique …

Déjà Napoléon III avait visé avec l’Empire du Mexique de Maximilien (2), création géopolitique française, à barrer la route à l’impérialisme de Washington qui s’accomplissait dans la Guerre de Sécession et l’écrasement du Sud rival. Loin du « Napoléon le petit » caricaturé par le grand Victor Hugo, l’empereur des Français était un visionnaire avec une pensée géopolitique européenne et Mondiale. Plus près de nous, pendant la Guerre 1914-18, Berlin avait esquissé la même politique, avec le fameux « Mémorandum Zimmerman » (3) (qui pesa lourd dans l’entrée en guerre des USA en 1917.

Le géopoliticien Jean Thiriart (1922-1992), père du concept de la « Grande-Europe » (ou Grande-Eurasie), dans son livre « L’empire euro-soviétique de Vladivostok à Reykjavik » (dont ne furent publiées que quelques bonnes pages et dont je suis le légataire du Manuscrit, dont j’avais établi la dernière version corrigée en 1988), évoque lui aussi « le basculement du Mexique, un Cuba de grande dimension aux frontières des USA » (4) … L’URSS de Brejnev et d’Andropov visèrent aussi le Mexique dans les Années 1970-83 ;

QUAND TRUMP LEZARDE L’ALENA

Comme je l’expliquais hier dans la PARTIE I de mon analyse, la politique de Bush II et d’Obama, celle qui visait à créer un Bloc continental nord-américain avec le Traité ALENA (NAFTA en anglais), était en train de désamorcer ce contentieux. Les Bush sont des hispanophones, dont la base électorale est le Texas, avec un électorat latino (Le petit frère Jeb Bush étant marié à une espagnole, ce qui lui a coûté la candidature républicaine en 2016).

Alors vint Trump, choix d’une autre fraction de l’oligarchie américaine. Celle qui, dans la ligne de Samuel Huntington, croit à la « Théorie du grand remplacement », celui des américains WASP (White anglo saxon protestants) par les latinos d’origine mexicaine. Dans le livre de Georges Friedman (alors patron du Think-Tank Stratfor, proche des généraux du Pentagone), « The next hundred years » (qui vise à un « nouveau XXIe Siècle américain »), un chapitre est consacré à ce « danger vital qui menace les USA » …

Au cours de sa première semaine de présidence, Trump a réussi à annuler l’accord commercial avec les pays du Pacifique, y compris le Mexique), a promis la renégociation de l’Accord de libre-échange de l’Atlantique Nord (ALENA), menacé d’imposer un tarif douanier de 20%, a commencé le travail pour construire un mur frontalier et en effet forcé le président mexicain Enrique Peña Nieto à annuler la réunion prévue alors avec Trump après qu’il eut « tweetté » qu’il pourrait juste « oublier de venir si le Mexique ne payait pas pour le mur ». Il a ensuite tweetté que le Mexique avait suffisamment exploité les Etats-Unis …

Détacher Mexico des USA, voilà l’idée qui s’inscrit dans la « nouvelle grande géopolitique mondiale » du Kremlin !

L’IRRUPTION DE LA RUSSIE DANS LA RELATION USA-MEXIQUE

Le média américain ‘Univision’ a publié le 27 janvier 2018 un article intitulé « La Russie quadruple ses investissements au Mexique à une époque où les Etats-Unis envisagent d’élever les murs », notant que les investissements russes au Mexique ont augmenté de plus de 400 % pendant le gouvernement du président mexicain Enrique Peña Nieto.

INVESTISSEMENTS RUSSE MASSIVE AU MEXIQUE

« Unionvision » a rapporté que pendant le gouvernement d’Enrique Peña Nieto (EPN), « les Russes ont alloué 14,4 millions de dollars au Mexique, une petite quantité par rapport aux capitaux investis par d’autres nations; cependant, ces transactions ont marqué un rapprochement sans précédent entre le Kremlin et Los Pinos » (la résidence officielle du président). Avant EPN, «les investissements russes au Mexique étaient presque inexistants et ils sont passés inaperçus dans les médias. Cependant, les relations entre la Russie et le Mexique ont gagné en pertinence puisque les États-Unis menacent de quitter l’Accord de libre-échange nord-américain (ALENA), poussant le gouvernement mexicain à rechercher de nouveaux partenaires commerciaux dans le monde entier.

Ces nouveaux investissements « ne commencent pas à se comparer aux plus de 10.000 millions de dollars que les États-Unis investissent annuellement au Mexique, mais, sans aucun doute, ils ont battu un record dans les relations entre Los Pinos et le Kremlin ». Selon les chiffres officiels de l’ancien président Felipe Calderón (2006-2012), «les Russes n’ont investi que 2,8 millions de dollars au Mexique et sous l’ancien chef d’État, Vicente Fox (2000-2006), à peine 800 000 dollars, bien que Fox ait signé accord de promotion commerciale avec le chef d’Etat russe Vladimir Poutine. « 

« En dépit des tensions avec les relations commerciales entre le Mexique et la Russie, le commerce bilatéral est passé de 579 millions de dollars en 2006 à 1 481 millions de dollars en 2016. » « En 2012, le Mexique comptait 52 entreprises avec des capitaux d’investissement russes; à la fin de 2017, il y avait 79 entreprises de ce type dans divers secteurs tels que l’aviation, l’énergie, l’hôtellerie, les télécommunications, les technologies de l’information, selon Promexico, l’agence gouvernementale qui promeut le commerce mexicain à l’étranger. L’exportateur russe de défense Rosoboronexport, qui a fourni des hélicoptères, des avions et des véhicules blindés aux forces armées mexicaines, est également présent. A l’été 2016, quand Trump a renforcé son offre démagogique pour la nomination républicaine, « la Russie a investi 1,7 million de dollars pour acheter des tuyaux pour le transport et le stockage du gaz naturel dans 12 Etats mexicains, selon le secrétaire à l’Economie. En 2017, les investissements russes dans les pipelines ont quintuplé, jusqu’à 9,8 millions de dollars. « 

« Mi-2017, deux contrats d’exploration pétrolière dans le golfe du Mexique ont été conclus par la compagnie pétrolière russe Lukoil, qui a annoncé un investissement de 50 millions de dollars au cours des mois suivants. » En novembre dernier, les dirigeants de Lukoil et l’État mexicain via sa société pétrolière Pemex « ont rédigé une alliance pour les affaires futures ». « Moscou a souligné que sa présence dans le secteur pétrolier mexicain n’est pas affectée par les sanctions américaines. Les États-Unis ont interdit à leurs citoyens de faire affaire avec des compagnies pétrolières russes. »

DES DECEMBRE WASHINGTON AVERTISSAIT DE « SIGNES POSSIBLES D’ INTERFÉRENCE DE MOSCOU DANS LES ÉLECTIONS PRÉSIDENTIELLES MEXICAINES » …

Il faut également mentionner que, dès décembre dernier, Washington « avait mis en garde contre d’éventuels signes d’ingérence de Moscou dans les élections présidentielles mexicaines »! Un refrain qui est devenu monnaie courante dans la propagande médiatique des États-Unis et de l’OTAN …

Toujours en décembre dernier, Washington a également averti « qu’il y avait des signes d’ingérence russe dans les élections présidentielles mexicaines ». « Nous voyons déjà des signes [d’intervention russe] dans la campagne présidentielle mexicaine » avait déclaré Herbert Raymond McMaster, alors conseiller à la sécurité nationale de Trump. Cependant, le gouvernement mexicain avait rejeté ces avertissements et avait insisté sur le fait que « il n’y a aucune preuve pour soutenir cette hypothèse ».

Néanmoins, « les déclarations du responsable américain avaient soulevé quelques spéculations » en direction du candidat à la présidentielle de gauche Andrés Manuel López Obrador, qui, lors d’élections passées et lors d’une sale campagne de diffamation orchestrée par les USA, avait été associé au Vénézuélien Hugo Chavez et à son successeur Nicolas Maduro (qui ont tous deux développé leurs liens avec la Russie). L’agence Reuters, citant des analystes, avait suggéré que « López Obrador est le favori de la Russie, compte tenu de la couverture positive qu’il a reçue des porte-parole russes tels que Sputnik et Russia Today ».

Dans un article publié dans le quotidien « El Universal », le journaliste mexicain León Krauze a souligné en janvier 2018 qu ‘ »un rapport du Sénat américain analysait la stratégie de la Russie visant à influencer les élections dans le monde entier, principalement dans les pays vulnérables ». Le ‘Washington Post’ a publié un article, signé par Frida Ghitis, prédisant que « si López Obrador progresse, il faut désormais garder les yeux grands ouverts afin de détecter les traces des méthodes décrites en détail par le rapport du Sénat américain ».

« Poutine aura une raison de sourire avec satisfaction », dit le quotidien US. « Ceci est dû au fait que López Obrador ne serait pas une bonne nouvelle pour les Etats-Unis. Tout à coup, le Mexique est pressé à la fois par les Etats-Unis du président Trump et par la Russie de Vladimir Poutine qui ont des intérêts divergents, contribuant tous deux au même résultat électoral « , a déclaré l’article de Ghitis.

À la suite de ces remarques, López Obrador, candidat à la présidence du «parti Morena», avait donné un coup de projecteur sur ses critiques américains et avait déclaré que dorénavant il devrait s’appeler « Andresmanuelovitch » …

NOTES :

(1) La doctrine Monroe était une politique des États-Unis d’opposition au colonialisme européen dans les Amériques à partir de 1823. Elle déclarait que les efforts supplémentaires des nations européennes pour prendre le contrôle de tout État indépendant en Amérique du Nord ou du Sud seraient perçus comme une manifestation inamicale envers les États-Unis. « En même temps, la doctrine notait que les États-Unis reconnaîtraient les colonies européennes existantes et n’interféreraient pas avec elles, ni ne se mêleraient des préoccupations internes des pays européens. La Doctrine a été publiée le 2 décembre 1823 à une époque où presque toutes les colonies latino-américaines d’Espagne et du Portugal avaient atteint, ou étaient sur le point de gagner, l’indépendance des empires portugais et espagnol.

Le slogan « America to the Americans » signifie vraiment « l’Amérique aux yankees nord-américains »!

(2) Maximilien Ier (prince des Habsbourg) a été le seul monarque du Second Empire Mexicain. Il était un frère cadet de l’empereur autrichien François-Joseph I. Après une carrière distinguée dans la marine autrichienne, il avait accepté une offre de Napoléon III pour diriger le Mexique. La France (avec le Royaume-Uni et l’Espagne, qui se retirèrent l’année suivante après avoir négocié des accords avec le gouvernement démocratique mexicain) avait envahi la République mexicaine à l’hiver 1861, dans le cadre de la guerre de l’intervention française. Cherchant à légitimer la domination française dans les Amériques, Napoléon III invita Maximilien à établir une nouvelle monarchie mexicaine pour lui. Avec le soutien de l’armée française, et un groupe de monarchistes mexicains conservateurs hostiles à l’administration libérale du nouveau président mexicain Benito Juárez, Maximilien s’est rendu au Mexique. Une fois là-bas, il se proclama empereur du Mexique le 10 avril 1864. L’Empire parvint à être reconnu par les grandes puissances européennes dont la Grande-Bretagne, l’Autriche, la Prusse, la France et la nouvelle Belgique. Les États-Unis, cependant, ont continué à reconnaître Juárez comme le président légal du Mexique. Maximilien n’a jamais complètement vaincu la République Mexicaine; Les forces républicaines dirigées par le président Benito Juárez ont continué à être actives pendant le règne de Maximilien. Avec la fin de la guerre civile américaine en 1865, les Etats-Unis (qui avaient été trop distraits par leur propre guerre civile pour faire face à l’invasion en 1861 des Européens de ce qu’ils considéraient comme sa sphère d’influence) commencèrent à soutenir explicitement le président Juárez. Les choses ont empiré pour Maximilien après que les armées françaises se soient retirées du Mexique en 1866. Son empire autoproclamé s’est effondré, et il a été capturé et exécuté par le gouvernement mexicain en 1867.

(3) Le « Télégramme Zimmermann » (ou Note Zimmermann ou Cable Zimmerman) était une communication diplomatique secrète du Ministère des affaires étrangères allemand en janvier 1917 qui proposait une alliance militaire entre l’Allemagne et le Mexique dans l’éventualité où les États-Unis entreraient dans la Première Guerre mondiale contre l’Allemagne. Le Mexique récupérerait le Texas, l’Arizona et le Nouveau-Mexique. La proposition avait été interceptée et décodée par les services secrets britanniques. La révélation du contenu avait irrité l’opinion publique américaine, surtout après que le ministre allemand des Affaires étrangères Arthur Zimmermann ait publiquement admis que le télégramme était authentique le 3 mars et avait contribué à générer le soutien de la déclaration de guerre des Etats-Unis à l’Allemagne en avril.

(4) Au début des années 80, THIRIART avait fondé avec José QUADRADO COSTA et moi-même «l’Ecole euro-soviétique de géopolitique» où nous préconisons une unification continentale de Vladivostok à Reykjavik sur le thème de «l’Empire euro-soviétique» et sur des critères géopolitiques. THIRIART a été longuement étudié aux Etats-Unis, où des institutions académiques telles que le Hoover Institute ou l’Ambassador College (Pasadena) disposent de fonds d’archives, ce sont ses thèses anti-américaines « retournées » que BRZEZINSKI prend en grande partie jusqu’à définir, pour le bénéfice des États-Unis, ce que THIRIART a conçu pour l’unité eurasienne continentale.

Sur l’Ecole euro-soviétique de géopolitique, cf. :

* José CUADRADO COSTA, Luc MICHEL et Jean THIRIART, TEXTES EURO-SOVIETIQUES, Ed. MACHIAVEL, 2 vols. Charleroi, 1984;

* Version russe: Жозе КУАДРАДО КОСТА, Люк МИШЕЛЬ и Жан ТИРИАР, ЕВРО-СОВЕТСКИЕ ТЕКСТЫ, éd. MACHIAVEL, 2 vol., Charleroi, 1984.

Cette collection de textes a été publiée en français, néerlandais, espagnol, italien, anglais et russe.

* Et: Жан ТИРИАР, «Евро-советская империя от Владивостока до Дублина», dans ЗАВТРА ЛИ ТРЕТЬЯ МИРОВАЯ ВОЙНА? КТО УГРОЖАЕТ МИРУ ?, Numéro spécial en russe de la revue CONSCIENCE EUROPEENNE, Charleroi, numéro spécial, décembre 1984.

(5) L’Accord de libre-échange nord-américain (ALENA) est un accord signé par le Canada, le Mexique et les États-Unis, créant un bloc commercial trilatéral en Amérique du Nord. L’accord est entré en vigueur le 1er janvier 1994. Il a remplacé l’Accord de libre-échange Canada-États-Unis entre les États-Unis et le Canada. L’ALENA comporte deux suppléments: l’Accord nord-américain de coopération dans le domaine de l’environnement (ANACDE) et l’Accord nord-américain de coopération dans le domaine du travail (ANACT). La plupart des analyses économiques indiquent que «l’ALENA a profité aux économies nord-américaines et au citoyen moyen, mais a touché une petite minorité de travailleurs des industries exposées à la concurrence commerciale». Les économistes soutiennent que «retirer l’ALENA ou renégocier l’ALENA d’une manière qui rétablit Les barrières commerciales nuiront à l’économie américaine et coûteront des emplois. « Bien que le Mexique serait beaucoup plus durement touché par la perte d’emplois et la réduction de la croissance économique à court et à long terme « .

Le président américain Donald Trump a averti en août 2017 qu’il pourrait mettre fin au traité commercial de l’ALENA avec le Mexique et le Canada après que les pourparlers à trois n’aient pas réussi à combler de profondes divergences. Les États-Unis, le Canada et le Mexique ont ensuite bouclé leur premier round de négociations pour réorganiser le pacte commercial avec peu de signes d’une percée. Trump a rouvert les négociations du traité de 1994 « par souci des intérêts économiques américains souffraient. »

(Sources: Univision.com – El Universal – Reuters – The Washington Post – EODE Think-Tank)

Photos :

« Todovski con Amlovski » (Amlov est un des surnoms de Andrés Manuel López Obrador) : un exemple de la violente campagne menée par la Droite mexicaine et les « vitrines légales de la CIA » contre le candidat pro-russe. Mais cette campagne a eu le résultat inverse, dirigeant les suffrages anti-yankee vers Amlo !

LUC MICHEL (ЛЮК МИШЕЛЬ) & EODE

* Avec le Géopoliticien de l’Axe Eurasie-Afrique :

Géopolitique – Géoéconomie – Géoidéologie – Géohistoire –

Géopolitismes – Néoeurasisme – Néopanafricanisme

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